• La chique et le Kiri

    La suite de « La gifle ».

    Dernièrement, je vous ai parlé d’Élise.
    Une amie qui vivait avec un monstre.

    Pendant quatre jours, elle m’a raconté sa vie avec lui et ce qu’il lui faisait subir.
    Je vous passe les détails mais aujourd’hui, je vais vous raconter deux histoires qui m’ont marqués.
    Entre comportement digne d’un porc et absurdité.

    Comportement d’un porc ou comment donner envie de vomir à ses potes.
    Son copain avait comme sale mœurs de chiquer  du tabac.
    Habitude que je trouve particulière et un peu crade. Le but est de mettre du tabac pure entre la lèvre supérieur et la gencive. De garder ce truc un certain temps et de le cracher.
    Cela me renvoie à l’image des westerns où l’on voit des cowboys vider leur bouche dans un crachoir et comme de par hasard, lors d’une bagarre un des types se retrouve la tête dedans.
    Beurk…
    Donc ce chiqueur sachant chiquer avait deux façons très princières d’extraire cette chique de sa bouche.


    La première était de la retirer en introduisant son index dans la bouche, la placer au bout de son doigt et avec une certaine habilité de la catapulter sur les murs de leur petit nid douillet.
    Oui, oui, rappelez-vous enfant, certains de vos amis faisaient la même chose avec des bouts de papiers  malaxés  avec leur salive et tapissaient fièrement les murs de leur classe.
    - Hey ! Regardez, trop fort.
    - Dimitri ! Carnet de correspondance !

    La deuxième habitude qu’avait ce type était de cracher sa mixtion dans les toilettes mais pas n’importe où sur tous les rebords de telle façon qu’à la fin de la journée, toute personne qui se rendait au petit coin avait l’impression que les cabinets étaient maculés de matières fécales.
    Le pauvre, il devait avoir un problème de strabisme sans le savoir.

     

    C’est bizarre mais ce mec me fait penser à Joe Dalton.
    Lors d’une petite escapade pour le week end, Elise et l’autre prennent la voiture pour faire un tour dans les environs de Montpellier. C’était en début de soirée.
    En chemin, il rencontre un auto-stoppeur qu’ils charrient avec eux.
    L’heure du repas arrive et nos trois nomades décident d’acheter de quoi faire un pique-nique en chemin.
    Ils déposent le jeune homme qui lui part avec son sac de course.
    La voiture redémarre et Elise décide de se faire un sandwich, par la même occasion la chose lui en demande un aussi.
    Lui en veut un avec du Kiri.
    - Je ne le trouve pas, le type a du partir avec sans faire exprès.
    - Je veux mon Kiri !
    - Oui mais j’ai cherché partout et je ne le trouve pas, prends autre chose.
    - Je veux mon Kiri !
    - Il me faut mon Kiri !!!
    - Tu sais que j’ai besoin de mon Kiri !!!
    Il lui hurle dessus  des phrases toutes aussi absurdes les unes que les autres avec pour point final « mon Kiri ».
    La situation est si absurde que la pauvre se met à rire.
    En même temps qui n’aurait pas pris un fou rire et ironisé la situation.
    Une image me traverse l’esprit : celle de Joe Dalton péter un plomb.

    Bon, ben le résultat est  qu’elle s’est prise des baffes, s’est fait tirer les cheveux et pour finir en beauté, il l’a sortie de la voiture tout en lui balançant clémentines et autres provisions à la figure.
    Et voila notre douce Élise abandonnée au milieu de nulle part sans téléphone portable pour une histoire de Kiri.
    Au bout de trente minutes, il est revenu la chercher… Je n’ose imaginer son attente et sa peur.

    Pensée personnelle : mais je vais te le foutre où je pense ton Kiri !!!

     

    Ces deux histoires m’ont marqué parce qu’au-delà de la maltraitance physique et morale, les personnes qui sont en couple avec ce genre d’énergumène doivent vivre dans la quatrième dimension.

    Pour clore ce chapitre, dans les semaines je publierai peut-être le point de vu d’Elise, si elle le veut bien.

     

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